ma femme. (grasset 1993)
Empêtré dans les liens conjugaux, un mari ordinaire et époux conservateur, tente d'assumer ses responsabilités. Sa femme veut un chien, sa femme ne veut pas faire l'amour, sa femme veut travailler, sa femme déprime, sa femme veut conduire, sa femme fait une analyse, sa femme veut un enfant, sa femme boit, sa femme a un amant, sa femme part, sa femme revient, sa femme vieillit, sa femme devient gâteuse, sa femme est veuve, ou presque. Bref, sa femme lui aura tout fait. De maladresses en malentendus, il ne cessera de s'interroger sur le sens des sentiments qui le lient, contre vents et marées, à sa femme.
LE NOUVEL OBS : " Cozette ? C'est - vraiment - son nom. Et sa vie n'a rien d'un fleuve tranquille. Elle a additionné les études les plus pointues, les disques (à l'époque des yé-yé), doublé des cascadeuses, fait le disk-jockey, écrit un essai, un roman, et concocté une pub lancinante pour Omo. Les gorilles en salopettes, vous voyez ? Ceux qui jouent de l'onomatopée : "Touti rikiki maousse costo !" De quoi faire fuir la saleté à grands bonds. Mais voilà, cela ne lui suffisait pas...Elle vient de s'offrir un nouveau roman : "Ma femme". Une écriture sèche et tendre à la fois. La voix d'un homme qui se confierait et, comme autant de comptines, ces petites phrases qui accompagnent les chapitres : "Ma femme voulait travailler", "Oui, ma femme buvait", "Ma femme me revenait", "Ma femme se faisait vieille mais cela lui allait si bien !" A lire vite, vite, vite pour un plaisir "maousse costo".
ELLE, Pierrette Rosset : "(...) vous quittez Jauffret sur la pointe des pieds pour aller écouter une voix de femme donc un autre son de cloche, ne vous faites pas trop d'illusions. "Ma femme" (Grasset), de l'hilarante Dominique Cozette - c'est elle qui a inventé le langage des charmants singes de la publicité "Omo - Maousse costo - Crapoto basta" -, cette comique tranquille a choisi, elle, le point de vue masculin pour raconter une destinée féminine encore plus navrante que celle de l'héroïne de Jauffret. N'offrez pas ces deux ouvrages à une amie en état de déprime avancée, transformez-le plutôt pour vous en gants de crin. Efficacité garantie."
L'EVENEMENT DU JEUDI : "(...) Dominique Cozette, une femme, vient d'écrire à la première personne du masculin singulier un livre drôle et tragique sur un mariage déroulé, mis à plat, un pur délice !"
Edition coréenne.
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Editions tchèque et slovaque (ou l'inverse) |