logo DCDominique Cozette, auteure artistique

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mal de mère. (balland 1991)

01maldemerecouvPREMIERE : "Attention, jongleuse de mots ! Dominique Cozette ne porte pas des seaux d'eau près d'une fontaine tirée de Hugo, mais puise avec bonheur dans le flux dru de son imagination une floppée d'expressions imagées dont elle truffe, telle une gastronome de la langue, son roman. L'histoire est violente : Octave, abandonné par Rogère, sa mère lesbienne, est en quête de parents supplétifs et se lie à Barry, une brute au coeur tendre. Dans cette descente aux enfers pavée de belles inventions, Dominique Cozette joue avec les mots en funambule du verbe. Réjouissante."

 

FEMMES. Thierry Billard : "(...) Sur la même ligne des auteurs qui refusent d'empailler les mots ou de les momifier sous une couche d'encaustique à l'ancienne chargée de leur donner une "patine air du temps", s'activent deux autres ripolineurs de la langue. Ces funambules inventent un nouveau volapuk littéraire bourré d'esprit. Dans Mal de mère, Dominique Cozette, chantre du langage "poldomoldave" qui a donné naissance au slogan publicitaire "Touti rikiki maousse costo", fait rissoler et revenir au grill de l'humour les expressions toutes faites. Dans le shaker dingo de son premier roman, elle narre la descente aux bas-fonds d'un gamin paumé, abandonné par une mère lesbienne. De calamité en catastrophe, ses phrases se bousculent, basculent et prennent des allures farfelues, souvent salaces, toujours cocasses. Concupiscent se transforme ainsi en "con, cul et pissant"."

LIBERATION : "Rogère Claquebidon, qui a mis son fils Octave à la porte, tombe amoureuse d'une pauvre petite qu'elle entretient en collant des moquettes. Après des malheurs, Octave se retrouve à la campagne et séduit une débile mentale dont il a un enfant. C'est comme du Eugène Sue actualisé, avec des ébats dignes de Bérurier. Premier roman."

L'ETUDIANT. Lazare Bitoun : Le MAL DE MERE de Dominique Cozette commence assez mal et il est même sale et triste de voir Octave Claquebidon se faire larguer par sa mère qui n'en veut plus.C'est dur, même s'il a dix-sept ans, parce qu'une mère, même mauvaise, est toujours la bonne. Ça dérape dans le bizarre et le loufoque quand on rencontre un aveugle qui pêche la crevette, un type qui meurt de rire et une grosse funambule en tutu, avant de virer au glauque quand on trébuche sur un chat assassiné et un cadavre en décomposition. Heureusement, ça finit bien, dans un squatt, quand le héros, fils père malgré lui, rencontre son héroïne, une ex-héroïnomane, c'était fatal. Raconté comme ça, ça fait étrange et pas très rigolo, mais dans cette noirceur, Dominique Cozette arrive à faire rire. Peut-être parce qu'elle habille tout ça d'un texte goguenard où les jeux de mots font des crocs-en-jambes à la syntaxe pour donner une vraie langue, entre l'argot de banlieue et le parler branché des années 90. Peut-être aussi parce qu'elle a vraiment du talent."

IMPACT MEDECIN. Anne-Lise David : "(...) étonnamment truculent, foisonnant et jamais triste."

JDD : "(...) Un voyage au bout de la nuit glauque, drôle, désespéré et au finish plein d'espoir."

PENTHOUSE : "Gavroche et Cosette (avec un "s" celle-là) version 91 : jeunes, paumés mais individualistes et culs. ...Hé bien non, le livre n'est pas triste du tout. On adore.